Java tonight (04-06-06)
Enfin en possession des clés, la chambre d'un lit que je découvre ajoute un peu plus au désarroi.
Neuf m², dans lesquels ils parviennent à caser un lit, un frigo, un évier, deux étagères. C'est tout, pas de table, pas de chaise.
L'évier est mal fixé, le lit est en fait deux gros matelas l'un sur l'autre, les étagères sont branlantes.
Je serais de mauvaise composition à ne pas mentionner la fenêtre; sans barreaux!
Une cellule dont j'ai la clé, voilà ce qu'ils me refilent.
Ce que je vois là ne m'enchante guère. A Bruxelles on les appelle les marchands de sommeil. J'ai un peu l'impression d'être dans leurs mains. Mais seulement pendant un temps, ça j'en suis sûr.
La connexion Internet par wireless ne fonctionne plus dans ma « single room », je peste encore un peu plus.
Mais cette nuit, c'était la totale. Déjà que je n'ai pas beaucoup de place, mais alors là... le bruit en prime...
Jusqu'à trois heures du mat, les voisins ont célébré mon arrivée! Les portes claquaient à en faire vibrer le lit et les murs.
Il paraît que la musique adoucit les moeurs? Oui, à une certaine heure, à un certain volume, mais lorsque c'est pour tout l'étage aux petites heures de la nuit, ça passe plus mal. Je n'oublie pas de parler aussi des interminables discussions sur le pas de la porte.
Nuit infecte à tous points de vue d'ailleurs, car je me rends compte, en transpiration, au moment où je crois trouver le sommeil, qu'il fait atrocement chaud dans cette chambre. Et pour cause, le chauffage n'avait pas été coupé avant mon arrivée. Bonjour la consommation d'énergie. Ce qui m'amusait encore moins, c'est que le lendemain, après cette nuit de folie, en nage, je me réveille avec un bon mal de gorge.
C'est décidé. Je cherche dès lundi pour partir au plus vite de cette arnaque.
Je profite aussi du dimanche pour bouger et me changer les idées après cette nuit.
Le matin est l'occasion pour moi de faire un tour sur le marché de CamdenTown, sorte de grande halle où la panoplie des gadgets pour gothiques et hard rockers est exposée: cuir, fringues, musique, affiches,... ils peuvent y trouver leur bonheur. Le peuple de l'herbe peut également vénérer son idole Bob Marley. Au milieu des échoppes, une autre faune tente de vendre sa marchandise: les quatre coins de la planète sont représentés à travers les cuisines du monde entier. Et il faut encore y ajouter quelques vendeurs de tapis ou quelques passionnés de vieilles affiches ou de vieilles cartes postales de Londres qui tentent de refiler leur marchandise.
L'après-midi, vu la superbe journée ensoleillée qui attend les Londoniens, je reviens à un programme plus commun pour moi en me baladant dans le Crissold park. Ce parc est situé non loin du quartier d'Arsenal et comme à l'accoutumée, une grande plaine sert de lieu de détente et de bronzage pour les uns, de terrain de football pour les autres jeunes et moins jeunes.
Dans mon cas, ce fut l'occasion de me reposer et de commencer à lire The Da Vinci Code. Et oui, je compte bien aller voir le film ici, en anglais, mais en ayant lu le livre en français avant la séance. De quoi limiter l'incompréhension de l'intrigue.
Au fait, qui a dit qu'il faisait mauvais au Royaume-Uni? Pas un jour de pluie depuis mes voyages à la Capitale anglaise! De bonne augure pour ce qui m'attend le lendemain.
2 Comments:
Salut Jo,
Pour ton retour à Bxl, je te réserverai une chambre dans la rue de Brabant........
By Anonyme, at 09:11
Alors a quand un retour a Prairie!!!!
By Anonyme, at 22:29
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