Marche à Londres

06 janvier 2011

In my mind!


Je n'étais plus passé depuis un moment ... mais avec les événements en Belgique, ce pays qui s'évapore, la nostalgie remonte...

L'image de Londres me fait rêver. Le traitement pour Bruxelles me fait pleurer. Tant d'atouts, tant de richesses, et tellement maltraitée...


Bon, haut les coeurs, au cas où cette ville devient flamande, Londres m'accueillera les bras ouverts, en anglais, ou en français!

31 décembre 2007

Remember Gavroche!


Un an. Un an exactement que je suis revenu.

C'est en regardant une émission sur la BBC, hier midi, que je m'en suis rappelé.

C'était une émission culinaire, sur laquelle je tombais par hasard. Au passage, la mauvaise réputation de la cuisine anglaise ne correspond plus du tout à la réalité. Dans des émissions pareilles, avec de grands chef coqs, présentant des plats raffinés, l'Angleterre se joint aux nations traditionnelles de la bonne chère.

Et effectivement, ils avaient invité les plus grandes toques de Londres, cinq précisément, pour former un jury qui devait évaluer trois de leurs pairs, l'un pour une entrée, l'autre pour un plat, le dernier pour un dessert.

Autant vous dire que même derrière l'écran les plats vous faisaient saliver.

Au sein du jury, je reconnaissais la barbe rousse, virant poivre et sel, taillée fine, de Michel Roux, LE chef du Gavroche, ce restaurant huppé deux étoiles, où j'avais passé deux mois de service, il y a un an et demi.

Et cela m'a fait remonter tous les souvenirs de cette expérience exceptionnelle, du simple runner devenu professeur de français en entreprises ou pour particuliers.

Alors, un conseil à ceux qui passent par ici: tentez votre chance, prenez votre valise, partez et découvrez Londres! On en revient gonflé à bloc.



29 novembre 2007

Golden compass Premiere (mardi 27 novembre)

Oui, ça me manquait! Mais comme je voulais profiter de la nouvelle gare internationale pour l'Eurostar; comme je voulais faire quelques achats pour Noël; comme je voulais voir de près Mistress Kidman à l'avant Première du nouveau film des producteurs du "seigneur des anneaux", j'ai décidé d'aller une journée à Londres.

Je ne vais pas faire un long texte, surtout des photos aujourd'hui.

Régalez-vous! Dans l'ordre d'arrivée sur Leicester square: Daniel Craig, Sam Elliot, Eva Green and the beautiful Nicole Kidman !!
Bon, j'ai raté Freddie Highmore, c'est râlant, mais ce sera pour la prochaine fois.


Cliquez sur les photos pour les voir en plus grand.

03 août 2007


ça fait un bail n'est-ce pas? Vous avez raison. Seulement voilà, je me rends compte que je ne pouvais pas passer sous silence le week-end du 16 juin. Oui, Londres, ce n'est pas vraiment fini pour moi.

Pour y vivre, oui, c'est mis entre parenthèses. Par contre, y retourner dire bonjour à des amis, continuer de visiter et de découvrir des magnifiques coins, ou des aventures extraordinaires, oui, ce n'est pas fini.


En mars, j'y étais déjà retourné, mais j'ai remis cela en juin. Et en plus, j'avais une place de concert pour le samedi 16. Et pas n'importe quel concert!


En fait, quand je dis que j'avais le ticket, ce n'est pas réellemnt exact. J'avais en fait la preuve d'avoir acheté un ticket. En décembre, c'était trop tôt que pour imprimer le billet. Le ticket, je ne l'avais donc pas. Mais avais-je demandé qu'ils me l'envoient à mon ancienne adresse ou qu'ils le gardent? Je ne savais plus.


Comme pour Placebo, il fallait que je fasse le tour de Londres à nouveau pour rencontrer un ancien flatmate, qui avait du courrier mais pas d'enveloppe avec mon fameux sésame.

Je m'en suis donc allé à Wembley Arena, avec seulement cette preuve de paiement. En attendant l'heure d'ouverture, j'ai bu un godet avec un pote, qui a pas trop mal réussi puisqu'il travaille maintenant pour Mickey. En fait, ce Français est engagé par le groupe Disney pour la programmation de la chaîne de sport IESP en Europe. Pas mal, le gars.


Mais l'heure arrivait, et la première tuile tombait dessus, pensai-je. Le bureaux étaient fermés. Cependant la foule qui se dirigeait vers le stade me mit la puce à l'oreille. Le concert avait cette fois-ci lieu dans le Wembley stadium, fraîchement inauguré quelques jours plus tôt avec George Michael. Le stade flambant neuf? Non, je n'allais pas rater cela, tout de même?


J'ai donc demandé le chemin pour les guichets du stade, et les frayeurs se sont estompées rapidement, puisque le ticket m'y attendait. Taïaut, je m'en allais à la conquête du nouveau paquebot dédié au foot.


Impressionnant, imposant, magnifique! L'enceinte est immense et c'est près de 70 000 personnes qui s'y amassèrent ce soir-là pour un show phénoménal de leur groupe favori pendant deux heures.


Le stade est une large enceinte ovale, garnie de milliers de sièges rouges, surplombée par un arc aperçu de loin au nord de Londres. Dans les années à venir, les alentours du stade se développeront encore par de nouveaux quartiers de logements et de commerces.

De la pelouse, je n'ai rien vu, mais par contre, la scène pour le show était énorme.


Je me trouvais bien à cinquante mètres, au niveau de la régie centrale, au milieu du stade. Pas trop mal mis pour voir malgré tout, d'autrant qu'aucun Teuton ou Hollandais ne me gênait la vue (vous avez déjà remarqué en concert comme les Germains sont grands? Bon sang, si en 40 ils avaient déjà une telle taille, ça devait impressionner, c'est sûr).

L'entrée des artistes est réglée au millimètre, et je les vis d'autant mieux qu'ils apparurent à quelques mètres de moi, au milieu de la régie, pour rejoindre la scène.


MUSE était là, et c'était parti pour un concert exceptionnel, premier groupe à s'y produire.

Vous avez un extrait du début du concert, grâce à youtube, ci-dessous.

Rhââ, quel bonheur!



Muse Map of the Problematique Live @ Wembley Stadium 16-Jun-

wembley, the 16th June

18 février 2007

News !!

Vous passez encore par ici? Vous avez bien raison.

Comme prévu, je viens vous donner de mes nouvelles:

Un nouveau blog vient de voir le jour: "D'illusions", c'est son titre, se passera à Bruxelles. Je m'essaie cette fois-ci au roman, toujours à travers une ville.
Le principe ne changera pas fondamentalement: je vais essayer de continuer de poster régulièrement (deux à trois fois par semaine), agrémenté d'une ou deux photos.

Vous le trouverez sur http://brusselsjoe.blogspot.com

Londres n'est pas oublié pour autant, mais évidemment, la vie reprend ses droits sur Bruxelles, et selon les boulots, ...

30 décembre 2006

The end?? (dimanche 24 décembre 2006)

Je sors du TGV. Je suis de retour, c'est fini!
Ces quelques mois ont été tellement remplis que je n'ai pas vu le temps filer.
Je n'ai pas vieilli ou ne me suis pas senti vieilli comme dans Peter Pan, la pièce que j'ai vue ce samedi. Pour clore l'aventure, je ne pouvais rêver mieux, cette histoire qui fut, sans le vouloir, une sorte de fil rouge à Londres.
J'ai vu tant de choses, rencontré tant de gens, vécu tant d'aventures, que je ne peux revenir à Bruxelles comme si de rien n'était.
Charnière essentielle peut-être, il y aura un avant et un après: je reviens gonflé à bloc, pour réaliser projets personnels et démarrer d'autres défis.
Mais Londres est envoûtante et ce ne sera certainement pas un adieu. Pour un jour ou plus, j'y passerai encore souvent. Et même, si je me sentais à l'étroit, ...


NB: ceci est le dernier post. Il vous est encore possible de venir poster un commentaire, cliquez sur les photos pour les agrandir, lire un texte ou une page, ou tout le blog. Bref, cet espace vous est encore disponible. Allez-y!

28 décembre 2006

Gothic (vendredi 22 décembre 2006)






Je dois bien le confesser. J'ai raté des endroits inévitables. Ou à tout le moins des visites importantes. L'abbaye en fait partie. J'aurais voulu sacrifier quelques heures de la semaine pour visiter l'abbaye de Wesminster, mais rien à faire.
J'aurai tout au plus trouvé quelques moments pour la voir de l'extérieur et l'immortaliser sur la pellicule. Et ce bâtiment gothique n'est qu'un aperçu de la richesse architecturale offerte aux milliers de pélerins se rendant dans la capitale anglaise chaque année.

En quelques mois, il est impossible de voir tous les édifices, musées et autres expositions offerts au grand public: Buckingham Palace, pas vu. Musée de la guerre, raté. Le parlement, oublié.
J'ai pu malgré tout me rattraper et découvrir la Tate Modern. Et hier, j'ai assisté au ballet le Lac de Cygnes, de Tchaïkovsky, autre moment de grâce. Sans être adepte inconditionnel de la danse, je dois dire que ce fut une révélation d'assister à ce ballet.

Je décompte les jours et j'ai peine à m'imaginer que cela va finir bientôt. Le paradis perdu...?

24 décembre 2006

Goodbye, and good luck! (jeudi 21 décembre 2006)


Je suis dans le métro Victoria pour la énième fois en direction de la maison de mon dernier élève de la semaine et de l'année.
En m'asseyant je ne me rends pas compte tout de suite. Mais, un rapide regard suffit... Mon voisin est un barbu.

Et alors? Suis-je barbophobe? Développerai-je un complexe face à une pilosité abondante??
Pas du tout! Et sans doute que si cela s' arrêtait là, je ne vous en parlerais pas.
Mais voilà, il est en plus de type arabe.
« Mais, il est raciste ma parole », entends-je déjà dans les chaumières.
NON, non, non! Seulement, ... de pareilles circonstances avant le 7 juillet 2005 ne m'auraient même pas fait réagir. Mais quand vous vous asseyez à côté d'un Arabe, barbu, portant son sac à dos sur les genoux, dans un métro de Londres, et qu'il sort son portable, vous reconnaîtrez qu'il est difficile de ne pas y penser. Je sais, plein de gens assis portent un sac à dos sur les genoux, mais c'est plus fort que tout.
Et je serais fort embêté.

D'abord parce qu'assis à cet endroit, je crois qu'il serait peu aisé de retrouver des morceaux à ramener pour la famille.
Puis cela me gênerait de partir là, maintenant. J'ai encore deux, trois choses de fondamental à faire sur Terre, tout de même.
Et puis aussi, l'élève m'attend et j'aimerais bien lui dire au revoir, comme j'ai pu le faire avec les autres tout au long de la semaine.
Celui-là, en plus, est vraiment un chouette petit gars. Je suis toujours allé avec grand plaisir, sans les pieds de plomb. Le courant était vraiment bien passé. Et c'était réciproque.

Il m'est déjà arrivé de percevoir que pour l'un ou l'autre de mes élèves, j'aurai compté dans leur vie.
Sentiment étrange que de penser que dans dix, vingt, peut-être cinquante ans, non seulement ces enfants ne m'auront pas oublié, mais que j'aurai sans doute contribué pour une petite partie à leur devenir.
Je devine que pour beaucoup je ne serai qu'un vague souvenir, un type qu'ils ont vu passer dans leur vie, sans plus. Pour d'autres (j'espère le moins possible) peut-être un mauvais moment de leur scolarité. Mais pour quelques uns, je resterai une personne qui leur aura donné envie d'apprendre, qui aura ouvert des portes, qui aura créé une relation de confiance et même, difficile de parler d'amitié dans un rapport prof-élève mais, un sentiment qui s'y rapproche...
Lors de cette leçon, (oui, le détonateur de la bombe n'a pas fonctionné), en revoyant les différents temps appris, je lui demande de faire des phrases au futur. Et il me répond: « Quand on sera vieux, on se verra encore ».

Demain, je me lèverai autrement.

22 décembre 2006

Hostel (mercredi 20 décembre 2006)


Une rapide analyse donnerait des résultats surprenants, et totalement erronés.
Dans les transports en commun, une quantité assez importante de navetteurs dort à toute heure de la journée.

Nous pourrions un peu trop facilement en conclure que le Londonien a besoin de dormir beaucoup. D'autres se risqueraient même à le considérer fainéant. Certains se croyant plus éclairés démontreraient que c'est un problème de literie, la qualité anglaise en ce domaine pouvant laisser à désirer. Les derniers tenteraient maladroitement de voir une preuve supplémentaire de la décadence anglosaxonne.
Il n'en est rien. La raison est plus pragmatique: puisque les Londoniens doivent souvent parcourir de longues distances pour aller au travail, ils rattrapent le temps perdu sous la couette sur les banquettes des métros ou des bus. Sans compter que pour vivre à Londres décemment, le régime des trente-cinq heures n'est pas concevable.
Ne croyez pas pour autant qu'ils sont malheureux, tristes, opprimés ou tout autre qualificatif péjoratif. Ils sont juste fatigués.

Pour moi aussi, avec l'appartement trouvé à Putney Vale, les parcours pour le travail se sont allongés, tout en y ajoutant le travail qui nécessite de fréquents déplacements. Il m'est donc arrivé aussi de m'assoupir dans l'une ou l'autre rame de métro.
Pour éviter ces désagréments et limiter les déplacements, comme la location venait à échéance, j'ai fait le choix pour les derniers jours de les passer à l'hôtel.
Non pas pour des goûts de luxe, mais afin de me rapprocher du centre, et d'optimaliser le temps en fin d'année.
Je ne suis pas au Ritz, mais dans un petit hôtel tenu par des Pakistanais, offrant des chambres très convenables avec une jolie vue sur une rue intérieure, et proposant un petit déjeuner anglais comme j'en attendais.
Je suis à dix minutes d'Hyde Park, et à cinq minutes du bâtiment Orange-Paddington.
Cela m'a permis aussi de rompre le sempiternel métro-boulot-dodo.
C'était nécessaire de rester éveillé car...

21 décembre 2006

Shopping (vendredi 15 décembre 2006)


Noël approche. Le temps des cadeaux, et donc des courses aussi. Et depuis quelques semaines, les effets se font sentir. Un vrai monde de malades! Le samedi, Oxford street est devenue une véritable folie. Déjà en temps normal, mais alors en décembre... On dirait que tous les Londoniens, Anglais, peut-être même tous les Européens se sont donnés rendez-vous sur cette artère.
Imaginez des extraterrestres en train d'observer le manège de Piccadilly jusqu'à Oxford Circus. Ils doivent bien rire à voir tous ces humains s'exciter dans un si petit périmètre.

Dans mon cas, il est hors de question de faire mes achats à ce moment. Je vois la foule du haut du deuxième étgae du bus, en revenant du travail le samedi, c'est suffisant. D'autant que tous les quartiers commerçants sont touchés par cette folie commerciale. Je fais donc mes courses à un autre moment, en semaine, entre deux cours! J'ai la chance de donner cours à George street, à quelques rues de Oxford street. Le midi, je me lance donc à l'assaut de l'artère commerçante, évitant ainsi la foule du week end.
Puis, je suis passé par l'inévitable Harrods, avec des escalators majestueux, dont celui décoré façon égyptienne, des immenses salles dédiées à la consommation, regroupant ici les produits alimentaires du monde entier, là-bas les jouets des quatre coins de la planète, ici encore les objets décoratifs, et j'en passe.

Et j'y suis presque. J'ai presque tout acheté. Pour mon frère en Belgique j'ai trouvé ... qui pourra ..., mes parents recevront un ... et aussi une ... tandis que mon autre frère découvrira sous le sapin des ... pour aller ... Mes neveux et nièces s'amuseront sans doute grâce à ... et aux ...
Et ma belle soeur devra ... pour que ...
C'est pas beau, ça?