Marche à Londres

14 décembre 2006

The party (dimanche 10 décembre 2006)


L'agenda est chargé. A peine le concert fini, j'enchaîne avec la suite. Malgré le fait que nous sommes dimanche, je me lève à 6:30, histoire de ne pas rater le train de 9:00 qui m'emmènera à Gloucester pour la Christmas party de Lingua. Bien que je ne sois pas un grand adepte des repas professionnels, j'ai accepté ici pour plusieurs raisons.

Premièrement, Lingua s'est limité à faire une proposition. Tu viens, ou tu ne viens pas, peu importe.
Deuxièmement, c'était une occasion de rencontrer les autres professeurs, puisque qu'en temps normal nous ne nous voyons pas.
Troisièmement, je pouvais à nouveau vivre une journée « à la campagne » anglaise, s'aérer en dehors de Londres.
Enfin, comme je partirai dans quelques semaines, je profite du moment pour remercier le patron.

En partant, je me rends compte que le matin est glacial. Pour la première fois, le gel a bien fait son oeuvre sur les champs.
Pour ma chance, le train que je prends plus d'une heure après n'est pas bien chauffé. En d'autres termes, je caille! Heureusement que j'ai mon livre pour passer le temps. Parce qu'en plus, le trajet est long, très long: plus de deux heures, avec un changement!
Ai-je eu une bonne idée d'accepter? Oui, je n'ai pas eu tort!

Les enfants du "directeur" viennent me chercher à la gare, je suis le deuxième et dès que j'arrive à la maison, je vais en cuisine donner un coup de main pour la vaisselle et bavarder avec le premier invité, un ami d'université du patron.
Très vite, pas moins de trente-cinq convives se retrouvent dans cette maison, et je ne sais par quel enchantement, une ambiance chaleureuse se dégage directement entre tous les invités. Magique, je me rappelle de l'ambiance british de ma première visite en septembre. Ici, c'est encore mieux.
Un feu de bois dans la cheminée pour oublier les averses au dehors, un repas maison pris dans la bonne humeur, des professeurs italiens, français, les amis des hôtes conversant en anglais ou français, nous avions vraiment l'impression de faire partie d'une famille.
Rien d'obligatoire, rien de forcé, tout se trouvait dans la manière agréable et charmante de présenter les choses.
Finalement, vers 16:30 je les quittais presque avec tristesse.
Heureusement, le retour en train était plus chaud. Ou alors c'était moi?

3 Comments:

  • oups j'ai un peu honte, ça fait longtemps que je n'ai pas pris le temps de te lire. Je me rattrape à partir d'aujourd'hui, promis !

    By Anonymous Anonyme, at 10:35  

  • Quoi! Toi aussi tes victimes du réchauffement de la terre fait gaffe!!

    By Anonymous Anonyme, at 09:32  

  • Rebienvenue, barbara.
    Nous sommes tous frappés, Véro, c'est ça! chauds les coeurs!

    By Blogger Joe, at 13:41  

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