Interviews (jeudi 24 août 2006)
Ces dernières semaines m'ont vu répondre à plus d'une interview.
Si elles n'ont pas toutes donné des résultats, elles m'ont permis d'exercer mon anglais et de m'aguerrir en termes d'entretiens d'embauche. Certains valaient le déplacement, pour des raisons bien différentes.
Il y a une semaine, je suis passé par English free job (filiale de Londonjob-magouille) pour quelques photocopies de mon cv (toujours ça de gagné, pour le prix payé) plus quelques tuyaux pour les écoles de langue (là, pas mal sur le coup, ça pourra m'aider), je leur rappelle que je recherche à nouveau un job, si possible dans un hôtel.
Plus vite que prévu, dès le midi, ils me signalent qu'ils ont un entretien à trois heures pour moi.
Bon, pourquoi pas, j'y vais.
Le restaurant (!) s'appelle "l'Atelier", à nouveau un restaurant français, dans une petite rue en face d'un théâtre, près de Covent Garden.
Le chef Joël Rebuchon, français qui semble connu, ouvre un nouveau restaurant en septembre à Londres.
Je ne suis pas le seul à cet entretien, nous sommes au moins six à attendre. Je suis le dernier.
Une fois mon tour, les questions me sont posées en anglais, par un Français; ça s'entend mais je ne vais pas faire la fine bouche, mon accent ne doit pas être mal aussi.
Il commence par me demander jusque quand je reste à Londres. Je lui réponds que je reste jusque décembre, voire plus selon le travail.
Ah, ça ne lui plaît déjà pas, c'est trop court. Je lui redis une nouvelle fois que je suis jusque décembre voire plus, selon le travail. Il accepte alors de continuer, en me soulignant que ça dépend de moi. J'avais déjà envie de lui dire que ça dépendait surtout de son resto pourri et de me barrer, mais bon, je suis resté courtois!
Il commence alors à me sortir que c'est très dur, il y a beaucoup de stress, ils travaillent avec la pression, il faut être très fort, ... Mais il me cherche ou quoi, ce péquenot?
Il y a huit services, l'équivalent de 50 heures pour ... 228 £ net (environ 270 £ brut) par semaine. Je devine qu'il rigole, d'autant qu'il n'y a pas de pourboires.
Le restaurant se présente sous forme de trois étages, avec la cuisine au milieu de la salle, grand concept dont le « manager français » semble très fier. S'il savait comme je m'en fous!
Poli, je lui dis que je le recontacterai pour voir si cela m'intéresse. Deux heures après, il recevait mon coup de fil pour lui dire que j'en avais rien à battre de son boulot à deux sous. Je sentais la même ambiance que dans l'autre restaurant, non merci.
Depuis que j'ai refusé, Londonjob ne me contacte plus, ils m'ont dit que c'était dommage. Je leur ai répondu que si c'était pour refaire la même expérience qu'au Gavroche, cela ne m'intéressait pas.
Par contre, j'ai trouvé par moi-même des entretiens dans des hôtels; Tout d'abord, le "Marriot Grosvenor", près de Hyde park, une sorte d'hôtel grand luxe avec salles de conférence et restaurant.
Là, on est une centaine, mais c'est beaucoup plus professionnel, avec un entretien de quinze minutes, le café offert, un questionnaire à remplir, un accueil. Soyons clair, j'ai peu de chance car je n'ai aucune expérience du milieu. Mais il semble que je me fasse comprendre suffisamment en anglais, ce qui est déjà un pas important. Les questions portant sur des éléments pratiques de l'hôtellerie me coincent, mais ce fut enrichissant tout de même. J'ai reçu depuis lors la réponse négative mais m'invitant à les contacter tout de même, ...
Deux jours plus tard, je remettais cela pour le "Lowndes Hotel", Tout autre chose encore. Un vrai entretien de vingt minutes m'attend, sur les motivations, les raisons de ma venue à Londres, les emplois qui m'intéressent. Une centaine de gens attendent à nouveau, des petits fours, une tasse de café ou thé, une ambiance feutrée, ...
Si elles n'ont pas toutes donné des résultats, elles m'ont permis d'exercer mon anglais et de m'aguerrir en termes d'entretiens d'embauche. Certains valaient le déplacement, pour des raisons bien différentes.
Il y a une semaine, je suis passé par English free job (filiale de Londonjob-magouille) pour quelques photocopies de mon cv (toujours ça de gagné, pour le prix payé) plus quelques tuyaux pour les écoles de langue (là, pas mal sur le coup, ça pourra m'aider), je leur rappelle que je recherche à nouveau un job, si possible dans un hôtel.
Plus vite que prévu, dès le midi, ils me signalent qu'ils ont un entretien à trois heures pour moi.
Bon, pourquoi pas, j'y vais.
Le restaurant (!) s'appelle "l'Atelier", à nouveau un restaurant français, dans une petite rue en face d'un théâtre, près de Covent Garden.
Le chef Joël Rebuchon, français qui semble connu, ouvre un nouveau restaurant en septembre à Londres.
Je ne suis pas le seul à cet entretien, nous sommes au moins six à attendre. Je suis le dernier.
Une fois mon tour, les questions me sont posées en anglais, par un Français; ça s'entend mais je ne vais pas faire la fine bouche, mon accent ne doit pas être mal aussi.
Il commence par me demander jusque quand je reste à Londres. Je lui réponds que je reste jusque décembre, voire plus selon le travail.
Ah, ça ne lui plaît déjà pas, c'est trop court. Je lui redis une nouvelle fois que je suis jusque décembre voire plus, selon le travail. Il accepte alors de continuer, en me soulignant que ça dépend de moi. J'avais déjà envie de lui dire que ça dépendait surtout de son resto pourri et de me barrer, mais bon, je suis resté courtois!
Il commence alors à me sortir que c'est très dur, il y a beaucoup de stress, ils travaillent avec la pression, il faut être très fort, ... Mais il me cherche ou quoi, ce péquenot?
Il y a huit services, l'équivalent de 50 heures pour ... 228 £ net (environ 270 £ brut) par semaine. Je devine qu'il rigole, d'autant qu'il n'y a pas de pourboires.
Le restaurant se présente sous forme de trois étages, avec la cuisine au milieu de la salle, grand concept dont le « manager français » semble très fier. S'il savait comme je m'en fous!
Poli, je lui dis que je le recontacterai pour voir si cela m'intéresse. Deux heures après, il recevait mon coup de fil pour lui dire que j'en avais rien à battre de son boulot à deux sous. Je sentais la même ambiance que dans l'autre restaurant, non merci.
Depuis que j'ai refusé, Londonjob ne me contacte plus, ils m'ont dit que c'était dommage. Je leur ai répondu que si c'était pour refaire la même expérience qu'au Gavroche, cela ne m'intéressait pas.
Par contre, j'ai trouvé par moi-même des entretiens dans des hôtels; Tout d'abord, le "Marriot Grosvenor", près de Hyde park, une sorte d'hôtel grand luxe avec salles de conférence et restaurant.
Là, on est une centaine, mais c'est beaucoup plus professionnel, avec un entretien de quinze minutes, le café offert, un questionnaire à remplir, un accueil. Soyons clair, j'ai peu de chance car je n'ai aucune expérience du milieu. Mais il semble que je me fasse comprendre suffisamment en anglais, ce qui est déjà un pas important. Les questions portant sur des éléments pratiques de l'hôtellerie me coincent, mais ce fut enrichissant tout de même. J'ai reçu depuis lors la réponse négative mais m'invitant à les contacter tout de même, ...
Deux jours plus tard, je remettais cela pour le "Lowndes Hotel", Tout autre chose encore. Un vrai entretien de vingt minutes m'attend, sur les motivations, les raisons de ma venue à Londres, les emplois qui m'intéressent. Une centaine de gens attendent à nouveau, des petits fours, une tasse de café ou thé, une ambiance feutrée, ...
J'ai apprécié l'entretien, j'espère que lui aussi.
Il m'a dit que mon anglais était clair, que nous pouvions converser, ... j'étais étonné et heureux, car je l'entends de plus en plus et je suis rassuré, le temps passé commence à porter ses fruits. Patience, patience, mère des vertus!
Cet hôtel fait partie d'un groupe beaucoup plus vaste, qui détient deux hôtels à Londres, un à New York et ... huit à Dubaï. Oui, le groupe porte le nom Dubaï Hotels... Prochaine destination??
En attendant, même si j'ai mon travail au resto-bar, je continue mes recherches, grâce à Jobcentreplus, les annonces dans les journaux Standard Lite (free) et Metro. Si une belle opportunité se présente...
Il m'a dit que mon anglais était clair, que nous pouvions converser, ... j'étais étonné et heureux, car je l'entends de plus en plus et je suis rassuré, le temps passé commence à porter ses fruits. Patience, patience, mère des vertus!
Cet hôtel fait partie d'un groupe beaucoup plus vaste, qui détient deux hôtels à Londres, un à New York et ... huit à Dubaï. Oui, le groupe porte le nom Dubaï Hotels... Prochaine destination??
En attendant, même si j'ai mon travail au resto-bar, je continue mes recherches, grâce à Jobcentreplus, les annonces dans les journaux Standard Lite (free) et Metro. Si une belle opportunité se présente...
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