Marche à Londres

03 décembre 2006

French earl grey (jeudi 23 novembre 2006)




Il n'est pas toujours facile de parler en anglais dans cette ville. Entre les Asiatiques, les Européens de l'est dont les Polonais semblent constituer le gros contingent, il faut encore compter avec l'importante communauté francophone. On ne peut faire deux pas sans tomber sur un francophone. Jugez en plutôt.

Je m'arrête ce midi dans un café près de Oxford street, appartenant à une chaîne internationale (je ne sais plus si c'était Nero, Starbucks, Lavazza, ou un autre). Je commande un thé earl grey et ... mon accent doit être particulièrement reconnaissable car le serveur continue en français. Je prolonge sur une terrasse de café (si, si, un 23 novembre, je vous assure) et je remarque que plusieurs piétons parlent français.
Entre parenthèses, ce moment était parfait, j'avais l'impression d'une totale liberté, je pouvais m'adonner au dessin en croquant un badaud ou un client du café, faire l'une ou l'autre photo des bâtiments qui m'entouraient, ou encore continuer d'écrire, les cours de l'après-midi étant supprimés pour cause de maladie.
Pas d'énervement, le calme, dehors au soleil, ça fait du bien, un vrai poisson sans bocal, un oiseau sans la cage.
Mais pour en revenir au français, le soir je fais des courses et bis repetita, le caissier était zaïrois (c'est lui qui a dit zaïrois et pas congolais). Une fois de plus, on parle français pour évoquer Londres, la famille ou son pays où venaient d'avoir lieu les élections présidentielles.
Je ne raconte pas le nombre de fois que cela m'est arrivé.
Et franchement, je comprends que certains n'évoluent pas en anglais.
Il y a très clairement moyen de vivre dans cette ville sans tisser des liens anglophones.
Messieurs les Français, vous avez été battus à Trafalgar, mais vous tenez votre revanche. Reconquista (euh, non, ça c'est espagnol...)!

2 Comments:

  • The main problem is that we DID NOT come here to speak french. Charles and I are trying to avoid french people as possible, but as you told, it's quite hard.

    And it's even harder to find a british here, in London. Is there a conspiracy? Do they hide in some secret neighbourhood?

    As least, we meet english-speaking people, but as you told, most of them are foreigners...

    Too bad... ;-)

    By Blogger Fred, at 14:39  

  • circule avec un chapeau boule,une canne... tu seras perhaps plus crédible

    By Anonymous Anonyme, at 10:00  

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