Marche à Londres

31 août 2006

Interviews (jeudi 24 août 2006)

Ces dernières semaines m'ont vu répondre à plus d'une interview.
Si elles n'ont pas toutes donné des résultats, elles m'ont permis d'exercer mon anglais et de m'aguerrir en termes d'entretiens d'embauche. Certains valaient le déplacement, pour des raisons bien différentes.
Il y a une semaine, je suis passé par English free job (filiale de Londonjob-magouille) pour quelques photocopies de mon cv (toujours ça de gagné, pour le prix payé) plus quelques tuyaux pour les écoles de langue (là, pas mal sur le coup, ça pourra m'aider), je leur rappelle que je recherche à nouveau un job, si possible dans un hôtel.
Plus vite que prévu, dès le midi, ils me signalent qu'ils ont un entretien à trois heures pour moi.
Bon, pourquoi pas, j'y vais.
Le restaurant (!) s'appelle "l'Atelier", à nouveau un restaurant français, dans une petite rue en face d'un théâtre, près de Covent Garden.
Le chef Joël Rebuchon, français qui semble connu, ouvre un nouveau restaurant en septembre à Londres.
Je ne suis pas le seul à cet entretien, nous sommes au moins six à attendre. Je suis le dernier.
Une fois mon tour, les questions me sont posées en anglais, par un Français; ça s'entend mais je ne vais pas faire la fine bouche, mon accent ne doit pas être mal aussi.
Il commence par me demander jusque quand je reste à Londres. Je lui réponds que je reste jusque décembre, voire plus selon le travail.
Ah, ça ne lui plaît déjà pas, c'est trop court. Je lui redis une nouvelle fois que je suis jusque décembre voire plus, selon le travail. Il accepte alors de continuer, en me soulignant que ça dépend de moi. J'avais déjà envie de lui dire que ça dépendait surtout de son resto pourri et de me barrer, mais bon, je suis resté courtois!
Il commence alors à me sortir que c'est très dur, il y a beaucoup de stress, ils travaillent avec la pression, il faut être très fort, ... Mais il me cherche ou quoi, ce péquenot?
Il y a huit services, l'équivalent de 50 heures pour ... 228 £ net (environ 270 £ brut) par semaine. Je devine qu'il rigole, d'autant qu'il n'y a pas de pourboires.
Le restaurant se présente sous forme de trois étages, avec la cuisine au milieu de la salle, grand concept dont le « manager français » semble très fier. S'il savait comme je m'en fous!
Poli, je lui dis que je le recontacterai pour voir si cela m'intéresse. Deux heures après, il recevait mon coup de fil pour lui dire que j'en avais rien à battre de son boulot à deux sous. Je sentais la même ambiance que dans l'autre restaurant, non merci.
Depuis que j'ai refusé, Londonjob ne me contacte plus, ils m'ont dit que c'était dommage. Je leur ai répondu que si c'était pour refaire la même expérience qu'au Gavroche, cela ne m'intéressait pas.
Par contre, j'ai trouvé par moi-même des entretiens dans des hôtels; Tout d'abord, le "Marriot Grosvenor", près de Hyde park, une sorte d'hôtel grand luxe avec salles de conférence et restaurant.
Là, on est une centaine, mais c'est beaucoup plus professionnel, avec un entretien de quinze minutes, le café offert, un questionnaire à remplir, un accueil. Soyons clair, j'ai peu de chance car je n'ai aucune expérience du milieu. Mais il semble que je me fasse comprendre suffisamment en anglais, ce qui est déjà un pas important. Les questions portant sur des éléments pratiques de l'hôtellerie me coincent, mais ce fut enrichissant tout de même. J'ai reçu depuis lors la réponse négative mais m'invitant à les contacter tout de même, ...
Deux jours plus tard, je remettais cela pour le "Lowndes Hotel", Tout autre chose encore. Un vrai entretien de vingt minutes m'attend, sur les motivations, les raisons de ma venue à Londres, les emplois qui m'intéressent. Une centaine de gens attendent à nouveau, des petits fours, une tasse de café ou thé, une ambiance feutrée, ...
J'ai apprécié l'entretien, j'espère que lui aussi.
Il m'a dit que mon anglais était clair, que nous pouvions converser, ... j'étais étonné et heureux, car je l'entends de plus en plus et je suis rassuré, le temps passé commence à porter ses fruits. Patience, patience, mère des vertus!
Cet hôtel fait partie d'un groupe beaucoup plus vaste, qui détient deux hôtels à Londres, un à New York et ... huit à Dubaï. Oui, le groupe porte le nom Dubaï Hotels... Prochaine destination??
En attendant, même si j'ai mon travail au resto-bar, je continue mes recherches, grâce à Jobcentreplus, les annonces dans les journaux Standard Lite (free) et Metro. Si une belle opportunité se présente...

26 août 2006

Twickenham stadium (dimanche 20 août 2006)

Quand même incroyable comme on peut s'amuser avec un rien.
Avec Damien, un ancien collègue du Gavroche, on est parti pour suivre le concert des Rolling Stones à Twickenham stadium, à l'extérieur de l'enceinte (je n'allais pas payer plus de 100£), histoire d'écouter et sentir l'atmosphère. J'avais déjà fait ça pour U2 l'année passée, au même endroit, pourquoi ne pas réessayer?
Après un fameux tour en métro et bus, un arrêt pour manger un hamburger à 1£20 (pas cher!), nous nous rapprochons du stade de rugby transformé en immense salle de concert pour deux soirs.
Les premiers gardes du parking nous refusent l'accès et nous n'insistons pas, car sur le même moment, l'un d'eux s'énerve sans ménagement sur un passant. Le deuxième essai à une autre entrée est la bonne. Première étape franchie! Elle nous permet de suivre de près et d'entendre au mieux les « Start me up », « Brown sugar », « Sympathy for the Devil », et plein d'autres. Toilettes à disposition, banc, il ne pleut pas, il ne fait pas réellement frais, tout va bien.
Vers dix heures, le moment est venu de se rapprocher des grilles et des portes d'accès, car on sent qu'il y a un coup à jouer. Les surveillants sont là, les tentatives pour passer sont vaines. D'autres jeunes Anglais essaient aussi de tromper la vigilance des gardiens. Un vrai jeu du chat et de la souris, auxquels les gardiens participent avec amusement, si on le fait dans une ambiance bon enfant. Car lorsqu'il s'agit de faire sortir quelqu'un saoûl, nerveux, ils y vont sans ménagement. Un robuste gaillard s'est ainsi retrouvé au tapis, avec certainement une bonne commotion. Mais Damien remarque une grille ouverte sur le côté. Ni une ni deux, on s'y engouffre et on fonce vers les escaliers pour pénétrer dans l'enceinte du stade. OUAH! Vous avez un aperçu ici en dessous. Le temps de voir Mick Jagger faire son show, courir tout au long de la scène et entonner « Satisfaction ».
Génial, on suit les dix dernières minutes du concert plus le feu d'artifice qui le clôt.
Comme en 2003, lorsque je les avais vu avec mon frère, ma belle soeur et un couple d'amis. Cette fois-là, mon frère s'était enfilé la route Lorraine-Werchter et puis en sens inverse après le concert qui se clôturait à 23h30... La performance!
Suivre un concert à l'extérieur, « forcer » la sécurité pour voir la fin du spectacle, rouler plus de sept heures pour assister au concert...
Ce serait peut-être bien la rock and roll attitude??

25 août 2006

Mick, Keith, ... and I (dimanche 20 août 2006)

J'y étais, ce dimanche !!! Dehors, puis dedans!! Au Twickenham Stadium!! Quel show!

20 août 2006

Home Alone (dimanche 13 août 2006)


Seul à la maison, personne dans l'appartement ce week-end, juste 100 m² rien que pour moi, d'autant que Kris, un des étudiants, a laissé la porte de sa chambre ouverte, avec la tv. Je crois que je vais me faire une journée télévision, infos et films, après une fin de semaine qui a marqué les esprits avec le risque d'attentat supplémentaire au départ de Londres. Hormis quelques policiers supplémentaires aux stations, le calme est de mise.
Le calme du célibataire solitaire.
Enfin, seul, pas vraiment!

J'avais eu la désagréable surprise de ne plus retrouver un avocat que j'avais acheté quelques jours plus tôt. Bon, sans doute un locataire qui avait faim, je ne m'en faisais pas, ce n'était pas grave.
Le lendemain, une banane avait été rongée... on y voyait clairement les dents ... Là, j'appréciais moins, d'autant que la piste humaine d'un locataire se refermait.
Et ce matin, alors que la porte de la cuisine était ouverte pour aérer et profiter d'un rayon de soleil entre deux belles averses (enfin une vraie journée de pluie, fraîche, avec une pluie bien drue, et un soleil timide apparaissant quelques instants), je reviens en cuisine et je vois s'enfuir une boule de poils grise... je jette un coup d'oeil et j'aperçois sur la terrasse de l'escalier de secours que je suis moi-même observé... par Spip, un écureuil chapardeur... on se regarde quelques instants, il a compris qu'il devra se passer cette fois-ci de son dessert et file par le toit.
Il va me manquer, cet appartement!!

19 août 2006

Portobello road (samedi 12 aout 2006)


Cette fois-ci je propose le chemin inverse de Corinne. Je n'écris pas et vous allez voir les photos et les commentaires du samedi 13 sur le site www.cocoinlondon.canalblog.com

Bonne lecture!

Hampstead



Le carrefour avec la station Hampstead (vous voyez le signe Underground).

On y aperçoit une des fenêtres ovales de l'établissement "Toast".

18 août 2006

New job ! (vendredi 11 août 2006)

Ca y est, aujourd'hui, je commence un nouveau travail; journée à l'essai, donc pas payé, mais il faut ce qu'il faut.
Je suis enrôlé à temps partiel jusque fin août car l'effectif est complet mais je pourrai être engagé à temps plein en septembre.
Plusieurs avantages ont pesé dans la balance.

Tout d'abord, je me retrouve dans un restaurant-bar anglais. Et que fait-on dans un bar anglais? On y parle anglais. Normal, soit on y boit, soit on y parle, souvent on y fait les deux, pour un public british, c'est parfait.
L'endroit est assez select, ce qui évite aussi les poivrots du soir à virer de l'établissement.
Ensuite, je suis serveur, ce qui inclut plus de contacts avec la clientèle (en anglais toujours, svp), et signifie un nouvel apprentissage. Surtout, je toucherai les « tips » -les pourboires-, ce qui arrondira les fins de mois.
Le salaire est plus conséquent qu'au Gavroche. Oh, ce n'est pas encore lourd, mais enfin, avec les pourboires, net d'impôts, on arrive à quelque chose d'intéressant (et de viable).
Le bar-resto le « Toast » se situe à un jet de pierre de chez moi: au-dessus de la station de métro Hampstead, dix minutes à pied! Le pied, c'est le cas de le dire.
Je travaille le soir, à partir de 5 heures ou 7 heures, selon les jours. Cela me laisse toute la journée pour faire autre chose, dormir, écrire, visiter Londres et ses musées ou ses parcs selon la saison, trouver un autre job en part time.
Enfin, en une soirée, j'ai bien senti que l'ambiance est beaucoup plus détendue et agréable.
Le manager est un gars loin d'être soûlant, ce qui est mieux dans un bar. La serveuse Israëlienne Dana a été aussi d'une patience remarquable pour m'expliquer les différentes tâches.
En cuisine, l'Europe de l'Est est bien représentée: Hongrois, Serbes, Albanais.
Comme je l'ai dit, je commence pour quelques heures par semaines, mais cela m'arrange jusque septembre, et je compte bien trouver un job pour compléter cela. Le nirvana pour moi serait de travailler le soir pour perfectionner l'anglais, dans une ambiance sympathique et trouver un job plus rémunérateur en journée, même en part-time (par exemple, enseigner le français à des adultes, pourquoi pas?); en y ajoutant l'écriture, je suis aux anges...
Bon, d'autres cv traînent encore à droite et à gauche, dans des hôtels ou ailleurs, on verra bien.
Cela me soulage d'un cv auquel je croyais pas mal pour être Steward à la Cathédrale St Paul et pour lequel j'ai reçu aujourd'hui une réponse négative.

Demain, je recommence au bar car l'essai fut concluant. Après deux heures, le manager voulait déjà que je parte. J'ai demandé à continuer pour apprendre le job et une heure après, il m'a offert un verre et a insisté pour que je m'en aille.
L'ambiance est différente, je vous l'ai dit.

Piccadilly night


Voilà la photo qui ne voulait pas s'imprimer hier: Piccaddilly la nuit. Un côté Times Square!!

17 août 2006

The landlady (mercredi 9 août 2006)

Cette nuit, j'ai passé une nuit blanche, ce qui ne m'était plus arrivé depuis très longtemps. Anoury, une amie de Louisiane, arrivait tard le soir à Heathrow mais repartait très tôt le lendemain matin pour la Louisiane. Inutile de prendre dans ce cas une chambre d'hôtel et encore moins de traîner dans l'aéroport à somnoler sur une partie de banquette. Je suis donc allé la retrouver pour ensuite partir dans le London by night, à marcher dans divers quartiers comme Soho, Piccadilly ou Bayswater, puis repartir vers Oxford Street... En un peu plus de cinq heures, nous avons fameusement marché et bavardé. Cette nuit fut très amusante même avec le sac de voyage qui me poignardait le dos, et qui a lâché dans la dernière ligne droite, la lanière ne supportant plus le poids.
Je sais, ça n'arrête pas les visites, mais c'est comique tout de même de retrouver toutes ces personnes d'un peu partout ici à Londres. Quel carrefour! Rempli de monde, qui se croise, se retrouve, s'arrête, reparte.

Mais il faut quand même être en forme car ce midi je vais découvrir une chambre chez une landlady.
La maison est à deux pas de mon logement actuel, j'en déduis que cela ne doit pas être mal.
En y allant, je ne trouve pas le numéro deux et je dois déchanter: un complexe d'appartements assez modernes, tout en largeur, cachés derrière des arbres me semblent le bon endroit. Zut, j'avais compris autre chose au téléphone. Une personne sort à ce moment de l'un de ces appartements et me rassure. Le deux est en face.
Et là, tout de suite, nous sommes dans une autre dimension. Sans être une maison victorienne, je me retrouve malgré tout face à une jolie demeure du début du 20e (peut-être même fin 19e), entouré sur deux côtés de verdure et sur le troisième je crois deviner un jardin.
Une chambre pour 80£ par semaine, c'est donné là-dedans.
La dame (soixante ans?) m'accueille avec beaucoup de sympathie et me fait le tour du propriétaire. En tout cas du rez-de-chaussée. La salle de bain à partager avec elle (pas en même temps, vieux pervers!) bénéficie d'une lumière généreuse, les autres pièces sont charmantes mais sont occupées par la propriétaire. Nous arrivons alors au jardin, somptueux, qui a souffert de la chaleur mais qui garde un cachet incroyablement anglais et tellement vaste. On entend au loin le trafic de la Finchley road, mais qu'importe, le son est vite oublié devant la quiétude du lieu.
Je me propose comme jardinier, si elle le désire.
Nous passons à la chambre, qui se trouve au rez-de-chaussée aussi.
Les trois pièces (mini cuisine, chambre et pièce d'eau) sont petites et confinées... je m'attendais à autre chose après la vue d'ensemble.
Nous repartons discuter, elle parle d'empathie (en gros, je lui fais bonne impression), mais je comprends que je n'aurai pas accès au jardin et à son domaine. Je remarque soudain un chauffage électrique. Je lui demande s'il existe un chauffage central dans la maison, ce n'est pas le cas. L'été ne nous quitte pas, il ne s'agit tout de même pas d'être naïf, nous sommes en Angleterre.
Elle me prévient qu'un chauffage électrique est à ma disposition, mais je demande à revoir la pièce, car quelque chose me traverse l'esprit.
Dans la pièce faisant office de cuisine, je relève la vitre (vous savez, les fameuses fenêtres guillotine) et constate avec effroi ce que je pensais. Non seulement je suis au nord, mais en plus, la « chambre » donne sur le seul côté qui n'est pas fleuri. Pire, au lieu d'un jardin, une palissade fait office de vis-à-vis. Bérézina, cata!! Le charme est rompu.

Pour une nonne, un prêtre en pélerinage ou un repris de justice, cela pourrait convenir, mais après la vue que je m'offre depuis un mois, je ne peux imaginer m'enfermer dans ces pièces.
Décidément, la semaine des refus se poursuit.

16 août 2006

The Rotisserie, well done (lundi 7 août 2006)


Voilà ce que c'est: on visite, on accueille, on s'amuse, on voyage puis on en oublie le travail... et paf, quelqu'un est passé avant moi. Je l'avais un peu pressenti. Temps que rien n'était signé, je ne voulais pas crier victoire. Et j'ai bien fait. Le restaurant The Rotisserie a embauché un autre serveur pendant le week-end, sans doute qu'ils en avaient besoin mais dès le moment où j'avais mes billets de train, ... je ne me voyais pas les déchirer. Je dois me remettre à la recherche. Bon, le prochain poste répondra encore mieux à mes attentes.

Mais je n'ai pas tout perdu, je découvre un autre coin de mon charmant quartier, avec un superbe parc en face d'une école ou plutôt un collège.
Pourvu qu'il fasse encore beau, j'ai de quoi parcourir les sentiers pendant plusieurs jours!!
Il y fait très calme, peu de gens y déambulent alors qu'il est déjà cinq heures. Seuls deux enfants jouent dans un arbre sous le regard bienveillant de leur père, et quelques clients bavardent à la terrasse de la « buvette ».
Le Golders Hill park forme un superbe jardin anglais: grandes pelouses avec quelques arbres perdus sur cette étendue, un kiosque au milieu, le tableau se complète de quelques parterres de rosiers et quelques bancs à l'ombre d'arbres centenaires.
Je me suis assis sur l'un d'eux pour continuer le livre d'Yves Simon (le chanteur), le Voyageur Magnifique.

On ne va pas s'énerver pour si peu!

15 août 2006

jeu



Jeu: mais que représente donc cette photo??

(je voulais la mettre avec le texte précédent mais le Net en a décidé autrement!!)

Tower Bridge (vendredi 4 août 2006)

Benoît, un ami collègue, est le suivant sur la liste qui vient passer un moment à Londres.
Je n'ai pas cité d'ailleurs des amis Belgo-Français de Paris, Axelle et Eddy qui étaient venus sur Londres une journée et que j'ai revu après mes huit heures de labeur un mardi de juillet. Nous étions passés chez Richoux, célèbre café sur la Piccadilly Road, sous les conseils avisés d'Axelle, pour manger d'excellents petits sandwichs. Discussion sur Bruxelles, Londres, Paris, la famille, le cinéma, les projets,... un moment très réjouissant. Mais eux n'étaient venus que pour une journée, et ils repartaient déjà le soir.
Benoît, lui, fait plus fort: tout un week-end! Malheureusement celui où je retourne à Bruxelles.
Je l'accueille cependant ce vendredi, dès la descente du train Eurostar afin de bénéficier le plus possible de cette journée avant mon départ le soir.
Vu l'heure, nous commençons à nous mettre à la recherche d'un pub qui pourrait nous servir un lunch. Nous en trouvons un assez typique, dans le quartier de Covent Garden, où à l'étage, après un certain temps d'attente, nous recevons nos deux fameux sandwichs, intervertis, mais tant pis, on ne s'en est rendu compte que trop tard. Endroit calme et lunch très bon, nous n'allons pas nous plaindre.
Ensuite, alors que le temps se maintient entre le ciel bleu et les nuages, nous nous lançons à l'assaut du château de Londres: la Tower of London, ou White Tower, tour à tour maison de rois ou prison, ...
Le decorum du château commence dès l'entrée, avec les fameux gardes habillés de noir et liserés rouges: les home guards.
D'autres animations attendent les visiteurs et les plus jeunes surtout.
Pour le reste, je ne vais pas vous refaire une visite complète, sachez seulement que la muséographie est très bien conçue (C'est gentil de jouer au guide touristique, mais pendant ce temps-là, n'est-ce pas...) et que les graffitis des prisonniers valent à eux seuls le déplacement. Vandales!!
Nous passons ensuite chez moi pour permettre à Benoit de déposer ses affaires et prendre possession des lieux. Plutôt que payer un hôtel, autant utiliser ce qui est vide: ma chambre.
Les recommandations faites, je repars vers Waterloo-Station pour un petit week-end sur Bruxelles. Et puis??

14 août 2006




Petite photo à partir de la Cathédrale (ci-dessus)


Impressionnant, non??

Paintings (jeudi 3 août 2006)

A l'attaque!
C'est bien beau de quitter son travail, faut-il encore en retrouver un. C'est évidemment périlleux ce que j'ai fait, mais d'un autre côté je peux me permettre de ne pas avoir de rentrées financières pendant quelques semaines, je suis venu par un organisme qui pourra toujours retrouver un job alimentaire, et puis à Londres, il semble qu'il y ait toujours un travail pour quelqu'un.
Et en plus je ne suis pas barbu, islamiste, fondamentaliste, Pakistanais, etc.

J'ai donc commencé à éplucher les annonces dans le journal Metro, regarder sur Internet quelques sites d'entreprises qui me tentaient. J'ai retravaillé mon cv anglais et ce matin, je suis parti dans le quartier de la City repérer les lieux et déposer mes coordonnées dans l'une ou l'autre société et bar-restaurant du coin. Travailler dans le milieu de la finance ne m'intéresse absolument pas. Brasser du fric, via ordinateur en plus, ne m'excite pas du tout. Par contre, d'autres sociétés s'implantent près des quartiers d'affaires et c'est plutôt celles-là que je vise. Puis je recherche aussi des entretiens, histoire de me familiariser aux questions auxquelles je dois m'attendre.
Je profite de mon passage pour photographier quelques endroits fascinants.
L'après-midi, je fais un crochet à la cathédrale St Paul pour la visiter. Enfin, pas seulement pour ça.
Une annonce était parue pour des postes de steward, qui consiste à informer les visiteurs, à organiser les événements de la cathédrale comme les concerts ou spectacles, à s'occuper de la sécurité, à travailler à la caisse, ... des tâches variées et pour un salaire beaucoup plus intéressant que dans la restauration. Ce travail me plairait bien, d'autant que des possibilités de promotion sont possibles avec le chef des stewards, le chef du personnel, et ainsi de suite.
J'ai pu ainsi observer le travail de ces stewards, habillés tout de noir avec une cravate aux tons jaunes sur la chemise blanche. Ambiance décontractée en prime, j'apprécie.
Cette superbe église pour l'évêché de Londres est un imposant édifice datant de 675 mais rénové de nombreuses fois (entre autre après le Grand Incendie de Londres en 1666), pour devenir ce que l'on peut admirer aujourd'hui.
Pour 9£, vous pouvez monter tout en haut du dôme après avoir gravi 530 marches et culminer à 111 mètres. Trois paliers vous attendent sur le chemin, un à l'intérieur qui donne une vue sur le choeur de l'église, et deux autres ouverts sur Londres. Vous vous rappelez de la photo?
A l'opposé, vous pouvez aussi visiter la crypte, qui renferme le tombeau du Duc de Wellington ou Florence Nightingale.
Puis vous avez les chants des diverses célébrations, comme les matines ou des chants de circonstances que j'ai écoutés un instant.

En sortant, je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a donné l'envie de me remettre au dessin.
J'ai acheté 100 feuilles 240 gr/m² (27-35 cm) pour 10£- une bagatelle- de l'encre de Chine (indian ink) et deux pinceaux.
Et je gribouille!

13 août 2006

Big fat burger (mercredi 2 août 2006)

Puisque je suis en « congé », et même si je dois rechercher du boulot, je profite de ces quelques jours libres pour me remettre à une de mes passions : le cinéma. En allant aux séances avant 17 heures, le prix est très démocratique (aux alentours de 5£).
Je suis allé voir dans un premier temps la Palme d'Or 2006 du festival de Cannes, le dernier film de Ken Loach, The wind that shakes the barley. Jamais évident en anglais sans sous-titres, mais j'étais assez emballé par le sujet (guerre civile en Irlande) que pour m'accrocher et y comprendre le nécessaire pour suivre.
Je me suis ensuite fait plaisir en revoyant un film français, sous-titré en anglais celui-là, et qui sera bientôt adapté par les Américains (ce qui n'est pas un gage de qualité, mais au moins ils y croient). Ce film réunissait en 2005 trois grosses pointures du cinéma français: Auteuil, Depardieu, Dussollier. J'avais déjà eu l'occasion de le voir cette année-là et il m'avait vraiment fait une excellente impression: un vrai polar comme les Français savent les faire. 36, Quai des Orfèvres raconte l'histoire de deux flics rivaux poursuivant le même but. Scénario très bien ficelé, d'un ancien de la PJ.
Les films français ne sont pas légion, il faut le dire, même s'ils sont déjà plus présents dans les cinémas traditionnels que dans une autre région francophone du monde.
Pour l'instant, outre 36, ils passent Angel-A avec J. Debbouze, qui a même droit à une publicité dans les métros, Renaissance, film d'animation "européen", District 13, de Besson, les Amants Réguliers, avec Olivier Garrel, ...
A l'appartement, l'une des locotaires qui remplace Tim parti travailler quelques semaines retourne en France demain. Comme elle n'a pas trouvé de boulot à temps plein, elle ne peut poursuivre financièrement l'expérience.
Pour son dernier soir, Kris, Charlotte et moi-même partons boire un verre au Sportbar, un bar américain avec tables de Snooker, salle de danse, et coins pour discuter, et last but not least, qui dit bar américain dit ... télévisions. Bondé, nous parvenons à nous frayer un passage et nous bénéficions même de la gentillesse de jeunes Australiens pour nous laisser jouer deux, trois parties de Snooker.
J'avais évoqué aux jeunes filles quelques jours plus tôt le fait que je trouvais les Anglais (Londoniens) beaucoup moins enveloppés que leurs homologues Américains, entre autres parce que le Londonien marche énormément. Elles n'avaient alors pas du tout été convaincues, et me parlaient au contraire d'une jeunesse arrondie, en Angleterre aussi. Il est vrai qu'aucune des deux ne se retrouve dans la catégorie poids lourd, cependant, je les trouvais bien sévères.
J'ai dû pourtant m'y résoudre. La jeunesse, les dix-huit, vingt ans, paraît effectivement atteinte du syndrome boulimique. La malbouffe est en train de faire ses ravages chez les jeunes. Effarant et inquiétant, je me rends compte que les jeunes générations sont déjà beaucoup plus habituées par le mode de vie américain et leur façon de manger qui l'accompagne.
Bon, nous ne sommes pas (encore) au niveau atteint par les obèses qui s'étendent Outre-Atlantique, mais tout de même, on s'en rapproche...
Moi qui apprècie la marmelade d'orange, les biscuits accompagnant le thé, les fish and ships pas trop gras, les pie of the day, ... je suis déçu.
(il faudra que je vous parle de la cuisine anglaise plus en détails.)

12 août 2006

The war is over (lundi 31 juillet 2006)


Aujourd'hui, c'est ma dernière journée.
Le Gavroche, c'est fini, j'ai remis ma démission.
Faire les boulettes, passer l'aspirateur, servir dans un climat délétère stressant à longueur de journée, avec finalement peu de reconnaissance, aucune possibilité de promotion, ça suffit. Dans le meilleur des cas je me retrouvais serveur, ... avec des horaires de malade, un salaire à peine plus élevé, franchement, je n'y vois pas d'ascension sociale. STOP!
Deux mois dans ce type d'ambiance, ça me semble pas mal du tout. Il est temps de passer à autre chose.

Ils n'ont pas fait d'histoire lorsque je les ai prévenus (l'habitude, sans doute) et ils m'ont payé le mois complet avec les jours de congés payés prévus; là, c'est honnête.
Cela ne fait pas beaucoup (740£ net), mais enfin, cela devrait me permettre de passer le mois d'août sans trop tirer le diable par la queue.
Michel Roux me souhaite bon vent, signale que Londres est une ville des possibles et que si on n'y arrive pas ici, on n'y arrive nulle part.
Il espère me voir gagner beaucoup d'argent pour venir en dépenser une partie dans son restaurant. Clin d'oeil, le rendez-vous est pris. Non pas que je veuille gagner beaucoup d'argent (je n'aurais pas fait douze ans d'enseignement alors), mais le fait de revenir de l'autre côté m'amuserait assez bien.
Je n'oublierais pas alors d'avoir un signe pour les busboys. La semaine précédente, c'est la goutte qui a fait déborder le vase. Le peu de considération! Quelqu'un a fait une remarque sur le fait qu'un busboy (ce n'était pas moi) portait « une veste verte et on savait pourquoi ». Une allusion au fait que dans la hiérarchie du restaurant, la veste verte, c'est le bas de gamme. Ils n'ont toujours pas compris que la plupart du temps ce sont des étudiants qui viennent motivés pour apprendre l'anglais et travailler bien qu'ils ne soient pas du milieu de l'hôtellerie. Sur les neuf candidats que j'ai vu passer en deux mois, je n'en ai connu qu'un qui était plutôt flemmard. Tous les autres, je les trouvais de bonne volonté. Mais je semblais bien le seul, vu la remarque que j'ai entendue.

Je me remets donc à chercher activement en vue de mes objectifs principaux: promotion sociale et pratique de l'anglais.
En attendant, j'ai trouvé près de Finchley Road, en face d'un parc (le Fortune Green), un restaurant, anglais, the rotisserie, qui m'engagerait comme serveur.
Tout bon pour parler anglais, recevoir des pourboires, et à 15 minutes de chez moi.
Je devrais commencer le lundi après mon week-end à Bruxelles.

Kensington Gardens (dimanche 30 juillet 2006)



Après la sortie sur le toit (oui, j'avais oublié de dire que la soirée s'était déroulée sur le toit plat de la maison), j'avais rendez-vous avec des serveurs du Gavroche ce dimanche, pour boire un verre et profiter d'une belle journée supplémentaire sur Londres. Leur logement est à la limite des quartiers de Notting Hill et Bayswater. Antoine et Igor, deux Français, logent dans une maison, mais ils n'occupent qu'une pièce avec mezzanine. La pièce principale fait maximum 15 m² et comprend la machine à laver, la cuisinière, une étagère, et une tablette de travail; la mezzanine ne permet même pas de se tenir debout et les lits se limitent à deux matelas disposés sur le sol. Ils doivent partager la salle de bain et les toilettes avec d'autres occupants de la maison. Par contre, ils ont une terrasse... Pour ce dortoir, chacun paie 350£ par mois! Chacun... même les poules pondeuses doivent être moins confinées... et elles ne paient pas de loyer (ah si, les oeufs).
Charles, un autre serveur, est là aussi et joue à la playstation avec Igor, fumant une dernière cigarette avant de se mettre en route.
Nous nous lançons donc à l'assaut de Kensington gardens, à deux pas de chez eux. J'avais amené les bières (des Stella Artois!!), car la fin du mois signifie désargenté pour ces pauvres serveurs.
Deux de leurs copines, toutes deux venues par londonjob-arnaque, et dont l'une travaille au restaurant aussi, viennent nous rejoindre autour du plant d'eau circulaire, près de la Kensington house. Le soleil est là, on bavarde Gavroche, drogues (oui, ce sont des jeunes), l'un manie le diabolo avec beaucoup de dextérité et j'en profite pour le croquer rapidement, en quelques coups de crayons.
Antoine
L'ambiance est vraiment chouette, et je me rends compte tout à coup que je suis le « vieux » du groupe. Non pas qu'ils font une remarque ou que je me sens complètement décalé, mais je réalise que je suis avec des jeunes de vingt ans et que j'en ai presque quinze de plus.
Ce qui me fait plaisir, en fait, parce qu'eux ne semble pas me prendre pour le vieux croûton du groupe. Juste le ... le ... le Sage ??? (oui, j'ose, tant pis)
Nous avons continué ainsi jusque 6 heures, jusqu'au moment où les filles nous ont quittés pour un entretien d'embauche.

Charles et Camille

On décide de retourner vers leur small casa, après un crochet par le Tesco, sorte de grand magasin pas si grand que ça: GB express, Match ou City Delhaize, selon les régions. Pour acheter quoi? Ben , des cigarettes, pardi!
Cette après-midi m'a fait du bien car je ne me suis pas senti « out » de notre jeunesse et même si je ne les suis pas dans tout ce qu'ils vivent, le courant passe bien avec elle.
Tant mieux, car le lendemain, d'autres changements se préparent...

09 août 2006

Babel (samedi 29 juillet 2006)

Hier soir (lisez vendredi 28 juillet), je suis allé boire un verre avec Damien et Corinne. Corinne est la Belge qui est venue tenter l'aventure à Londres, dans le domaine de la musique.
Damien, un ancien busboy du Gavroche, qui après une semaine a préféré continuer de chercher du travail plutôt que de prolonger dans un environnement francophone, nous a rejoint dans un pub du quartier de Camden, la Mecque de la vie nocturne et musicale de Londres (j'exagère??).
Pub branché mais sans chichis non plus, ce n'était pas le truc guindé. Juste comme il faut!
Quand vous sortez de là, bien sûr, vous n'avez plus vraiment de la voix, le volume de la musique étant toujours assez fort. C'est vrai que je ne suis pas un habitué des sorties nocturnes.
Pourtant, aujourd'hui, rebelote, Corinne organisait avec ses colocataires une « pendaison de crémaillère », où une trentaine d'amis étaient conviés.
Sa maison, de type victorienne, petit bourgeois, se trouve dans une rue très calme, composée d'une série de maisonnettes du même type. La maison se trouve à une dizaine de minutes de la station Archway, sur la Northern Line, beaucoup plus fréquentée.
Elle partage la maison avec plusieurs colocataires (flatmates), mais chacun possède sa chambre personnelle.
La maison avait des allures d'auberge espagnole ce soir-là: des Polonaises, des Australiens, des Canadiens (je n'ai pas dit Québécois car anglophones), des Belges, une Taïwanaise et même des Anglais. Obligation de parler la langue de Shaekespeare bien sûr!
On voit que Londres est vraiment une ville rayonnant dans le monde entier qui attire des gens des cinq continents.
Ce fut très sympa et lorsque j'ai levé le camp vers deux heures, après avoir goûté une bière polonaise (Zywiecs, je crois), j'ai pu reprendre un bus de nuit, beaucoup plus sûr que le N29 de la fois passée (il y a eu une agression mortelle cette semaine); j'étais satisfait d'avoir passé une bonne soirée et d'avoir pu bavarder en anglais. Avec des fautes, mais ça...

07 août 2006

Can you help me, please? (Vendredi 28 juillet)

Ai-je une tête d'Anglais? De Mister Bean, oui, je sais, on me l'a déjà dit, mais de là à ce qu'on me demande la route à Londres, tout de même.
Deux fois, le même jour, des passants, touristes ou non, m'ont demandé le chemin.

Le premier voulait savoir la direction pour Oxford street. Il n'était plus très loin, ce ne fut pas compliqué de lui indiquer la route.
La deuxième fois, c'était déjà plus compliqué, mais le coup de chance voulut que je connaisse exactement ce qu'ils recherchaient.
Cromwell Road à Londres est surtout connu des Français, puisque leur Lycée s'y trouve ainsi que l'ambassade un peu plus loin.
Lorsque les deux personnes m'ont demandé cette rue, j'ai même pu dire à l'un que le numéro qu'il cherchait était à gauche plutôt qu'à droite.
Ok, ils s'en rapprochaient, mais tout de même, je n'ai pas dû prendre mon plan ou la carte de métro. Simplement leur expliquer l'itinéraire. Il faut dire que je venais de là. Après ma journée au Gavroche, je voulais déposer mes coordonnées pour donner des cours particuliers à des « petits » Français, une façon de pouvoir boucler mes fins de mois plus facilement.
Le lycée était fermé, mais je compte bien revenir un autre jour et plus tôt dans la journée.
Marrant quand même que je puisse deux fois le même jour indiquer les bonnes directions.

Encore quelques mois, et je connaîtrai Londres autant que Bruxelles. Un Bruxellois à Londres, je vous l'avais dit.

04 août 2006

Sunset !

Petit voyage à Bruxelles, photo pour le we:
La journée se termine sur Londres.
C'est beau partout, un coucher de soleil, si on a le regard pour le voir.

03 août 2006

photo

Comme le site ne veut pas de la photo avec mon texte, je la mets juste après, voilà.
Et vous en avez deux pour le même prix:


La statue de Peter Pan, dans Hyde Park...


Puis moi, très haut (j'en parlerai plus tard), en pleine forme malgré un ciel menaçant.

Law of work (mercredi 26 juillet 2006)

Après un dimanche « glandage », ou zonage, comme vous voulez (Internet, paillasse, nettoyage intérieur,...), une semaine de labeur recommence, toujours sous la canicule de cet été particulièrement généreux en soleil, après avoir boudé l'Europe tout l'hiver.
Les recherches de nouveaux boulots on ralenti, par ma faute. Le soir, je rentre, et vu la chaleur, j'ai manqué de punch pour m'y remettre. Puis les cv's dans les théâtres et ciné n'ont pas fonctionné jusqu'à maintenant. Ce n'est pas trop étonnant, un des managers m'avaient dit que les équipes étaient en général au complet pour l'été et que septembre, lors de la nouvelle saison, donnerait plus de possibilités. Je ne désespère pas, loin de là.
Mais des éléments m'incitent à m'activer à nouveau sérieusement.

Je ne suis pas un syndicaliste, quoique je reconnais l'importance de toute force pouvant contrecarrer un pouvoir quelconque. Principe d'équilibre et de saine démocratie!
Toujours est-il que même sans être syndiqué, je connais les lois et je sais frapper à quelles portes pour avoir les informations et revendiquer mes droits.

Je dois admettre une avancée positive, c'est que le Gavroche fait la démarche auprès des administrations pour que nous obtenions un Numéro d'Assurance National (NN), précieux sésame pour obtenir d'autres jobs auprès des employeurs. Et j'ai un compte en banque en Angleterre, autre démarche importante qui facilitera mon embauche.
Par contre, après enquêtes sur Internet, je me suis rendu compte que j'étais payé sous le minimum légal; de peu, mais tout de même.
Puis, les heures supplémentaires que font la plupart des serveurs ne sont pas payées... je m'en tire bien, je fais mes quarante heures et basta.
Les runners du soir font par contre près de cinquante heures semaine pour le même salaire.
Le nettoyage de « l'uniforme » à nos frais est assez étonnant aussi.
La façon de virer certains membres du personnel (en moins de deux mois, j'ai vu neuf candidats au service, virés ou partis du jour au lendemain) n'est pas très correcte non plus. Après dix jours d'essai, ils sont sensés donner un préavis d'une semaine.
J'épluche donc mon contrat, car il n'est pas question de signer un papier illégal aux yeux de la loi. Je rappelle qu'il existe aussi des lois sur le travail en Angleterre, même si elles sont moins développées qu'en France ou en Belgique.

Ils devraient mieux lire mon cv: Licence en Sciences du Travail, ça veut dire quelque chose!
Je suis donc passé au Jobcentre plus, sorte de forem qui répertorie les offres d'emploi, qui offre un service juridique, une assistance à l'embauche, toutes ces démarches étant gratuites...

01 août 2006

My home

Histoire de découvrir quelque chose ce matin sur le site, et parce que je n'ai pas trop le temps, il est tard, voici des photos de mon appartement. Ma chambre-salon, 30m², et la cuisine donnant sur la mini-terrasse et l'escalier de secours (on y fait de très belles photos de couchers de soleil).




Puis là en dessous, c'est la salle de bain, avec une vraie baignoire. Je partage avec deux autres personnes les cuisine et sdb tandis que la chambre est pour moi tout seul, sauf à inviter qui je veux (hé, hé).