Chelsea People (vendredi 20 octobre 2006)
Je viens de terminer six semaines de dure labeur.
Six semaines de travail qui ne m'ont guère laissé le temps de faire autre chose: respect des horaires, enseignement, bus, métro, autre élève, préparation, ... Environ trente heures de cours particuliers par semaine sans oublier la vingtaine d'heures de déplacement (comme un représentant) ont bien rempli mes journées et m'ont éloigné de mon ordinateur. Pas trop le temps d'écrire, de visiter, de souffler, de ...
Je vois dès lors les deux semaines arriver avec bonheur, bien que je ne puisse parler de réelles vacances car la plupart de mes étudiants adultes continuent les cours. Par contre, mes « clients » de l'école française sont en congé pendant deux semaines, ce qui me libère du temps pour dormir, mais surtout pour écrire et revisiter Londres et ses environs. Le programme sera chargé et finalement je vais peu me reposer.
J'ai pourtant déjà commencé la décompression ce soir.
Six semaines de travail qui ne m'ont guère laissé le temps de faire autre chose: respect des horaires, enseignement, bus, métro, autre élève, préparation, ... Environ trente heures de cours particuliers par semaine sans oublier la vingtaine d'heures de déplacement (comme un représentant) ont bien rempli mes journées et m'ont éloigné de mon ordinateur. Pas trop le temps d'écrire, de visiter, de souffler, de ...
Je vois dès lors les deux semaines arriver avec bonheur, bien que je ne puisse parler de réelles vacances car la plupart de mes étudiants adultes continuent les cours. Par contre, mes « clients » de l'école française sont en congé pendant deux semaines, ce qui me libère du temps pour dormir, mais surtout pour écrire et revisiter Londres et ses environs. Le programme sera chargé et finalement je vais peu me reposer.
J'ai pourtant déjà commencé la décompression ce soir.
Par un copain français, Thomas, le flatmate qui me remplace dans l'appartement (et qui va d'ailleurs bientôt déménager aussi, car il ne supporte déjà plus « l'autre »), je me suis retrouvé dans une soirée inhabituelle pour moi.
Thomas connait un copain qui n'a pas de problèmes pour boucler ses fins de mois.
Le gars fêtait son anniversaire et nous invitait dans un café de Chelsea -je ne peux parler de pub quand on arrive dans ces quartiers.
Prévoyant, je retire quelques pounds, histoire de tenir la soirée.
Une précaution qui n'était pas nécessaire, étant donné que le joyeux fêtard a offert tout au long de la soirée le champagne à ses invités.
Sur la terrasse de cet « estaminet », la « jet set » de Londres tentait de faire bonne figure.
Nous-mêmes n'étions pas en mauvaise compagnie: Gonzesses de rêves de magazine people, Anglais un peu dandy, au look d'écrivain incompris, chemise ouverte, cigarette au bec et cheveux mi-longs peu soignés. Un Gainsbourg plus classe, mais vieux beau sur le déclin. Et surtout, un italien friqué qui vous fait découvrir la boite de nuit de son frangin, sur Leicester square, gratos. Bonjour les relations!
Puis moi, ... amusé, au milieu de ce type d'individus.
Mais cela clôture sur une note bien différente les six semaines que je viens de vivre.
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