06 janvier 2011
31 décembre 2007
Remember Gavroche!
29 novembre 2007
Golden compass Premiere (mardi 27 novembre)
03 août 2007
18 février 2007
News !!
Comme prévu, je viens vous donner de mes nouvelles:
Un nouveau blog vient de voir le jour: "D'illusions", c'est son titre, se passera à Bruxelles. Je m'essaie cette fois-ci au roman, toujours à travers une ville.
Le principe ne changera pas fondamentalement: je vais essayer de continuer de poster régulièrement (deux à trois fois par semaine), agrémenté d'une ou deux photos.
Vous le trouverez sur http://brusselsjoe.blogspot.com
Londres n'est pas oublié pour autant, mais évidemment, la vie reprend ses droits sur Bruxelles, et selon les boulots, ...
30 décembre 2006
The end?? (dimanche 24 décembre 2006)
Je sors du TGV. Je suis de retour, c'est fini!
Ces quelques mois ont été tellement remplis que je n'ai pas vu le temps filer.
Je n'ai pas vieilli ou ne me suis pas senti vieilli comme dans Peter Pan, la pièce que j'ai vue ce samedi. Pour clore l'aventure, je ne pouvais rêver mieux, cette histoire qui fut, sans le vouloir, une sorte de fil rouge à Londres.
J'ai vu tant de choses, rencontré tant de gens, vécu tant d'aventures, que je ne peux revenir à Bruxelles comme si de rien n'était.
Charnière essentielle peut-être, il y aura un avant et un après: je reviens gonflé à bloc, pour réaliser projets personnels et démarrer d'autres défis.
Mais Londres est envoûtante et ce ne sera certainement pas un adieu. Pour un jour ou plus, j'y passerai encore souvent. Et même, si je me sentais à l'étroit, ...
NB: ceci est le dernier post. Il vous est encore possible de venir poster un commentaire, cliquez sur les photos pour les agrandir, lire un texte ou une page, ou tout le blog. Bref, cet espace vous est encore disponible. Allez-y!
28 décembre 2006
Gothic (vendredi 22 décembre 2006)
Je dois bien le confesser. J'ai raté des endroits inévitables. Ou à tout le moins des visites importantes. L'abbaye en fait partie. J'aurais voulu sacrifier quelques heures de la semaine pour visiter l'abbaye de Wesminster, mais rien à faire.
J'aurai tout au plus trouvé quelques moments pour la voir de l'extérieur et l'immortaliser sur la pellicule. Et ce bâtiment gothique n'est qu'un aperçu de la richesse architecturale offerte aux milliers de pélerins se rendant dans la capitale anglaise chaque année.
En quelques mois, il est impossible de voir tous les édifices, musées et autres expositions offerts au grand public: Buckingham Palace, pas vu. Musée de la guerre, raté. Le parlement, oublié.
J'ai pu malgré tout me rattraper et découvrir la Tate Modern. Et hier, j'ai assisté au ballet le Lac de Cygnes, de Tchaïkovsky, autre moment de grâce. Sans être adepte inconditionnel de la danse, je dois dire que ce fut une révélation d'assister à ce ballet.
Je décompte les jours et j'ai peine à m'imaginer que cela va finir bientôt. Le paradis perdu...?
24 décembre 2006
Goodbye, and good luck! (jeudi 21 décembre 2006)
Je suis dans le métro Victoria pour la énième fois en direction de la maison de mon dernier élève de la semaine et de l'année.
En m'asseyant je ne me rends pas compte tout de suite. Mais, un rapide regard suffit... Mon voisin est un barbu.
Et alors? Suis-je barbophobe? Développerai-je un complexe face à une pilosité abondante??
Pas du tout! Et sans doute que si cela s' arrêtait là, je ne vous en parlerais pas.
Mais voilà, il est en plus de type arabe.
« Mais, il est raciste ma parole », entends-je déjà dans les chaumières.
NON, non, non! Seulement, ... de pareilles circonstances avant le 7 juillet 2005 ne m'auraient même pas fait réagir. Mais quand vous vous asseyez à côté d'un Arabe, barbu, portant son sac à dos sur les genoux, dans un métro de Londres, et qu'il sort son portable, vous reconnaîtrez qu'il est difficile de ne pas y penser. Je sais, plein de gens assis portent un sac à dos sur les genoux, mais c'est plus fort que tout.
Et je serais fort embêté.
D'abord parce qu'assis à cet endroit, je crois qu'il serait peu aisé de retrouver des morceaux à ramener pour la famille.
Puis cela me gênerait de partir là, maintenant. J'ai encore deux, trois choses de fondamental à faire sur Terre, tout de même.
Et puis aussi, l'élève m'attend et j'aimerais bien lui dire au revoir, comme j'ai pu le faire avec les autres tout au long de la semaine.
Celui-là, en plus, est vraiment un chouette petit gars. Je suis toujours allé avec grand plaisir, sans les pieds de plomb. Le courant était vraiment bien passé. Et c'était réciproque.
Il m'est déjà arrivé de percevoir que pour l'un ou l'autre de mes élèves, j'aurai compté dans leur vie.
Sentiment étrange que de penser que dans dix, vingt, peut-être cinquante ans, non seulement ces enfants ne m'auront pas oublié, mais que j'aurai sans doute contribué pour une petite partie à leur devenir.
Je devine que pour beaucoup je ne serai qu'un vague souvenir, un type qu'ils ont vu passer dans leur vie, sans plus. Pour d'autres (j'espère le moins possible) peut-être un mauvais moment de leur scolarité. Mais pour quelques uns, je resterai une personne qui leur aura donné envie d'apprendre, qui aura ouvert des portes, qui aura créé une relation de confiance et même, difficile de parler d'amitié dans un rapport prof-élève mais, un sentiment qui s'y rapproche...
Lors de cette leçon, (oui, le détonateur de la bombe n'a pas fonctionné), en revoyant les différents temps appris, je lui demande de faire des phrases au futur. Et il me répond: « Quand on sera vieux, on se verra encore ».
Demain, je me lèverai autrement.
22 décembre 2006
Hostel (mercredi 20 décembre 2006)
Une rapide analyse donnerait des résultats surprenants, et totalement erronés.
Dans les transports en commun, une quantité assez importante de navetteurs dort à toute heure de la journée.
Nous pourrions un peu trop facilement en conclure que le Londonien a besoin de dormir beaucoup. D'autres se risqueraient même à le considérer fainéant. Certains se croyant plus éclairés démontreraient que c'est un problème de literie, la qualité anglaise en ce domaine pouvant laisser à désirer. Les derniers tenteraient maladroitement de voir une preuve supplémentaire de la décadence anglosaxonne.
Il n'en est rien. La raison est plus pragmatique: puisque les Londoniens doivent souvent parcourir de longues distances pour aller au travail, ils rattrapent le temps perdu sous la couette sur les banquettes des métros ou des bus. Sans compter que pour vivre à Londres décemment, le régime des trente-cinq heures n'est pas concevable.
Ne croyez pas pour autant qu'ils sont malheureux, tristes, opprimés ou tout autre qualificatif péjoratif. Ils sont juste fatigués.
Pour moi aussi, avec l'appartement trouvé à Putney Vale, les parcours pour le travail se sont allongés, tout en y ajoutant le travail qui nécessite de fréquents déplacements. Il m'est donc arrivé aussi de m'assoupir dans l'une ou l'autre rame de métro.
Pour éviter ces désagréments et limiter les déplacements, comme la location venait à échéance, j'ai fait le choix pour les derniers jours de les passer à l'hôtel.
Non pas pour des goûts de luxe, mais afin de me rapprocher du centre, et d'optimaliser le temps en fin d'année.
Je ne suis pas au Ritz, mais dans un petit hôtel tenu par des Pakistanais, offrant des chambres très convenables avec une jolie vue sur une rue intérieure, et proposant un petit déjeuner anglais comme j'en attendais.
Je suis à dix minutes d'Hyde Park, et à cinq minutes du bâtiment Orange-Paddington.
Cela m'a permis aussi de rompre le sempiternel métro-boulot-dodo.
21 décembre 2006
Shopping (vendredi 15 décembre 2006)
Noël approche. Le temps des cadeaux, et donc des courses aussi. Et depuis quelques semaines, les effets se font sentir. Un vrai monde de malades! Le samedi, Oxford street est devenue une véritable folie. Déjà en temps normal, mais alors en décembre... On dirait que tous les Londoniens, Anglais, peut-être même tous les Européens se sont donnés rendez-vous sur cette artère.
Imaginez des extraterrestres en train d'observer le manège de Piccadilly jusqu'à Oxford Circus. Ils doivent bien rire à voir tous ces humains s'exciter dans un si petit périmètre.
Dans mon cas, il est hors de question de faire mes achats à ce moment. Je vois la foule du haut du deuxième étgae du bus, en revenant du travail le samedi, c'est suffisant. D'autant que tous les quartiers commerçants sont touchés par cette folie commerciale. Je fais donc mes courses à un autre moment, en semaine, entre deux cours! J'ai la chance de donner cours à George street, à quelques rues de Oxford street. Le midi, je me lance donc à l'assaut de l'artère commerçante, évitant ainsi la foule du week end.
Puis, je suis passé par l'inévitable Harrods, avec des escalators majestueux, dont celui décoré façon égyptienne, des immenses salles dédiées à la consommation, regroupant ici les produits alimentaires du monde entier, là-bas les jouets des quatre coins de la planète, ici encore les objets décoratifs, et j'en passe.
Et j'y suis presque. J'ai presque tout acheté. Pour mon frère en Belgique j'ai trouvé ... qui pourra ..., mes parents recevront un ... et aussi une ... tandis que mon autre frère découvrira sous le sapin des ... pour aller ... Mes neveux et nièces s'amuseront sans doute grâce à ... et aux ...
Et ma belle soeur devra ... pour que ...
C'est pas beau, ça?