Charles D. (mercredi 25 octobre 2006)
Charles se souvient de ce matin pluvieux, lorsqu'il était encore gamin.
La pluie s'abattait drue sur les vitres du petit deux pièces, s'ajoutant au décor bien triste, aussi triste que ce qu'on pouvait lire dans le regard de Charles. Assis en face de la fenêtre, scrutant la rue, il aurait tant aimé rendre visite à son père ce matin-là. Mais il savait que ce n'était pas le jour. La prison interdisait les visites le mercredi. Savoir son père au bagne pour des problèmes de dettes le rendait furieux. Sa tristesse se transformait en colère: pas facile d'être un enfant issu de famille modeste au début de ce dix-neuvième siècle.
Mais dans cette épreuve, Charles y trouvait une nouvelle force. Il se jurait, en ce jour anniversaire de ses dix ans, de continuer ses études, coûte que coûte, pour ne jamais vivre ce que son père endurait. C'était un jour de 1822.
La pluie s'abattait drue sur les vitres du petit deux pièces, s'ajoutant au décor bien triste, aussi triste que ce qu'on pouvait lire dans le regard de Charles. Assis en face de la fenêtre, scrutant la rue, il aurait tant aimé rendre visite à son père ce matin-là. Mais il savait que ce n'était pas le jour. La prison interdisait les visites le mercredi. Savoir son père au bagne pour des problèmes de dettes le rendait furieux. Sa tristesse se transformait en colère: pas facile d'être un enfant issu de famille modeste au début de ce dix-neuvième siècle.
Mais dans cette épreuve, Charles y trouvait une nouvelle force. Il se jurait, en ce jour anniversaire de ses dix ans, de continuer ses études, coûte que coûte, pour ne jamais vivre ce que son père endurait. C'était un jour de 1822.
Aujourd'hui, près de cinquante ans plus tard, le soleil l'accueille au sortir de sa maison, à Doughty street.
Un jour important, puisqu'il va enfin rencontrer sa reine, His Majesty Victoria, qu'il vénère tant. Osera-t-il lui dire tout ce qu'il ressent sur la misère qui continue à s'abattre sur le bon peuple du Royaume d'Angleterre? Parviendra-t-il à la convaincre de se pencher sur le sort misérables des enfants des rues, si nombreux dans sa ville? Trouvera-t-il les mots, lui qui a eu tellement l'habitude de les coucher sur le papier plutôt que de les exprimer?
En ce jour de 1870, l'occasion est unique pour lui, la chance de la rencontrer ne se représentera plus.
3 Comments:
A t'il trouvé les mots justes pour ne pas offencer the Queen Victoria ?
A t'il utilisé le cnv ?
By Anonyme, at 16:29
tu nous raconteras la suite quand même?
By Anonyme, at 14:25
A Véro: le cnv?? kesako?
A Trichoco: la suite... mh, je voudrais bien, mais je n'ai pas le talent de Charles Dickens pour raconter son histoire.
Quoique, une biographie romancée?? (son père était bien en prison lorsqu'il avait dix ans, il a bien rencontré la reine Victoria en 1870, il a passé énormément de temps à écrire, bien qu'à partir de 1852, il a commencé à lire ses textes au public,... oui, il y a matière ;))
By Joe, at 14:40
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