Marche à Londres

22 septembre 2006

The flatmate (dimanche 17 septembre 2006)

Une fois que l'on se retrouve dans son appartement, on prend conscience des avantages et des inconvénients.
Passé la première impression, je découvre que la prise d'une décision rapide avec peu d'informations est souvent hasardeuse.
Dans mon quartier, bien que je loge non loin d'un coin plus chaud (Elephant &Castle), Camberwell se différencie par une certaine quiétude. Et les commerces abondent à moins de dix minutes.
Au rayon bonne nouvelle de la maison, le salon est particulièrement agréable. Lumineux, propre, décoré, avec la connexion Internet, il est devenu mon quartier général.
Je dois dire que la propreté est un gros avantage dans la maison. J'en ai vus des taudis, des chambres insalubres, des logements où seule la crasse s'y sent bien.
Le calme des occupants de la maison est le bienvenu également: ni les locataires des autres appartements, ni le colocataire ne dérangent par du bruit intempestif. Par contre, j'avais visité l'appartement un samedi matin et le calme que j'avais remarqué nécessite une révision à la baisse.
En semaine, la rue sert de voie de déviation d'un axe plus important. Tout le monde connait ce phénomène dans les villes. On prend une rue résidentielle pour arriver sans embouteillages sur une autre avenue plus importante. Sans être un boulevard, le charroi est suffisant pour que la sonnerie du réveil devienne inutile. Avec ma chambre côté rue, je devrais m'habituer à un environnemnt sonore moins propice au sommeil réparateur. Et je rigole moins.
Un autre point me fâche. Bien que desservi par les transports en commun, je me rends compte que les correspondances me font perdre pas mal de temps. Le bus, un métro, un autre métro,... hormis pour London Bridge, les changements sont trop fréquents que pour considérer mes déplacements comme rapides.
Et là je suis embêté car avec le boulot qui m'attend aux quatres coins de Londres (ou presque), je ne peux me permettre de traîner. Les deux éléments cités suffiraient à me mettre en quête d'une nouvelle chambre.

Mais surtout...
J'avais remarqué que le colocataire était maniéré. Ma foi, il n'y a rien de répréhensible là-dedans.
Seulement, lorsqu'on est juste colocataire, on en n'est pas pour autant ami et larron en foire. Je partage l'appartement, un point c'est tout. Un minimum de pudeur lorsqu'un étranger est là me paraît la moindre des civilités. Et de ce côté-là, je ne m'y retrouve pas vraiment.
Puis certaine remarques me poussent à lui poser La question et lorsque j'ai la confirmation qu'il a une autre sexualité que la grande majorité, je tique, j'éberlue, je fulmine.
Ne vous méprenez pas. Il a la vie sexuelle qu'il veut, je m'en fous. Je ne suis pas homophobe, j'ai des amies et amis de l'autre bord et tout va très bien ainsi. Je pourrais partager un appartement avec eux sans problèmes.
Mais ici il s'agit de remarques et d'attitudes dérangeantes venant de la part de quelqu'un que je ne connais pas; elles viendraient d'ailleurs d'un hétérosexuel, elles me gêneraient autant. Sans rechercher la compagnie franche et virile, c'est clair que l'ambiguité installée ne me prédispose pas à l'entente parfaite.
Il va donc falloir que je me remette à la recherche d'une chambre!

2 Comments:

  • As-tu déjà essayé les boules quiès ? Sans rire, ça marche pas mal !
    Je fais bien entendu allusion à ton problème de bruit de trafic, pas à celui de colocation... à moins de mettre les boules quiès dans un autre orifice que celui prévu ? :o)

    By Blogger Xtof, at 21:33  

  • :p Non, les boules quiès, j'avais essayé en Louisiane, POUR LE BRUIT (!!) Mais c'est gênant à porter DANS LES OREILLES, OU AILLEURS!!
    :p

    By Blogger Joe, at 21:36  

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