Marche à Londres

16 septembre 2006

Where are you living? (mercredi 13 septembre 2006)

Je n'arrête pas de bouger. Je parle du logement, cette fois-ci.
Je devais me mettre à la recherche d'un nouvel appartement car l'étudiant récupérait sa chambre très bientôt.
Je vois l'avantage à cette situation de découvrir plusieurs coins de Londres, un peu comme si j'étais à l'hôtel pendant une certaine période. Bien sûr, j'aime aussi poser mes valises pendant quelques mois, mais je me satisfais de la situation actuelle, pour autant que je trouve ce que je veux.
Seulement, avec ma panne d'ordinateur, j'étais coincé pour aller plus loin dans mes investigations. J'avais obtenu malgré tout une visite le samedi matin et je ne désirais pas laisser passer l'occasion si elle valait la peine, à quelques jours de l'échéance.
L'appartement se trouve dans le sud est, à la limite des quartiers Elephant&Castle et Camberwell.
L'environnement est moins somptueux qu'à Hampstead, le quartier est plus animé et plus d'immeubles neufs découpent le paysage; Les quartiers Elephant&Castle se trouvent sur le versant sud de la Tamise, et la zone a été reconvertie plus tardivement en zone résidentielle par rapport à d'autres régions de Londres. Les stigmates de l'industrialisation sont encore apparents à certains endroits. Toutefois, le flat situé dans une maison de trois appartements jouxte un parc, le Burgess park. Rien de transcendant par rapport à l'autre parc, mais il donne un aspect verdoyant bienvenu.
La rue semble calme, et la maison est entretenue.
Dans l'appartement, le Sud Africain d'origine indienne, qui occupe la chambre principale, commence par me faire visiter le salon très lumineux, aménagé agréablement. La salle de bain est moderne, je n'y vois pas de trace d'humidité ou de moisissure, un signe qui ne trompe pas sur l'état de propreté. La cuisine est du même accabit et me rassure sur ce domaine.
Cerise sur le gâteau, une petite terrasse donne sur le parc à l'arrière. Si le temps est aussi clément qu'en été, je pourrai même prendre mon petit déjeuner devant une étendue de verdure.
La chambre, côté rue, est petite par contre. Un lit simple, deux tables de nuit, une étagère; sans être ridicule comme espace, je subis le choc après les trente mètres carrés.
Il me propose de mettre un petit bureau (oui, un grand, ce serait difficile) à la place de l'étagère, ce qui pourrait m'aider à continuer d'écrire. Ma foi, avec la luminosité, je pourrais m'en contenter.
J'ai quelques secondes d'hésitation, mais l'absence d'ordinateur ce week-end me contraint à accepter le moindre des maux. Je devrais pouvoir m'en satisfaire.
Je lui paye une première quinzaine et tout content d'avoir un « flatmate », pensai-je, il me fait un grand « hug » , une habitude que j'avais vue en Amérique, une sorte de grande embrassade-étreinte.
J'ai donc déménagé et me suis installé depuis quelques jours dans ce nouveau « chez moi ».

Mais quelque chose me chiffonne...

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