Marche à Londres

28 juin 2006

British museum (samedi 24 juin 2006)




Ce samedi nous avons programmé une visite du British Museum avec les amis louisianais.
Après une bonne heure dans la partie égyptienne, la journée estivale n'a pu faire autrement que de nous attirer vers une terrasse de pub ensoleillée, où nous avons passé la suite de l'après-midi.

Mais la nouvelle importante c'est le coup de fil de l'hôtel Baglioni. Le responsable de la salle voulait me rencontrer. Pourtant, j'ai décliné l'offre. J'ai refusé la place.
Je sais, ça peut paraître étonnant.
En mettant les avantages et les inconvénients dans la balance, puis mes objectifs, franchement, je ne vois pas ce que j'allais véritablement retirer de ce poste.
Car les avantages du boulot actuel sont là néanmoins. Il faut bien le reconnaître, avoir un horaire de quarante heures par semaine dans la restauration, c'est un cadeau. Et je crois même que je pourrais réduire cela encore, vu le rythme que j'acquiers (il est vrai que la productivité du travailleur belge est reconnue Outre-Manche). J'aurais gagné un peu plus en travaillant plus, c'est vrai, mais je n'appelle pas vraiment cela une opportunité.
Puis comme le disait la ressource manager, travailler chez Gavroche ouvre toutes les portes du milieu horeca (hôtel-restaurant-café) dans le monde. Soyons clair, je n'ai aucune ambition dans ce secteur. Mais tant qu'à faire une expérience, autant qu'elle le soit dans un lieu renommé.
Surtout, ce qui m'a vraiment décidé, c'est qu'au bout du fil, Umberto avait un accent trop italien. Alors si c'est pour se retrouver dans un milieu latin comme je le craignais lors de la première entrevue, autant poursuivre dans le restaurant, où j'ai le repas à midi, les glaces à quatre heures (oui, on a continué à vider les pots, il ne faut pas rire quand même), et la fin de ma journée à cinq, ce qui me laisse largement le temps d'écrire le soir, ce qui était impossible avec l'autre horaire.
Finalement, je ne suis pas prêt de crever de faim et rien ne sert de se précipiter. Je cherche un milieu professionnel anglophone, je le trouverai.

Par la même occasion (c'était ma journée), j'ai refusé la chambre dans la maison.
Vu que le budget n'allait pas de suite évoluer, cette chambre devenait trop grande et trop chère. Le goût du luxe, c'est plaisant quand on en a les moyens. J'attendrai donc encore.
Il faut dire que le fait de me retrouver avec trois jeunes Français renforçait à nouveau l'impression du ghetto francophone; ce n'est pas l'idéal pour la pratique de la langue de Shaekespeare. Je ne cache pas non plus que j'avais un peu l'impression de payer les vacances de la bourgeoise juriste en louant cet endroit. C'est le jeu, c'est vrai, mais tant qu'à faire... il faut parfois pouvoir patienter.
Chercher de meilleures opportunités.

D'ailleurs, ça bouge...

3 Comments:

  • Bons choix!!! Je te reconnais bien là: toi et ton intégralité! Contente de connaitre finalement la suite ;-) biz.

    By Anonymous Anonyme, at 00:30  

  • Et bien au moins comme ça tu finiras peut-être par nous parler anglais petit Jojo. Car aller habiter avec trois français et travailler chez les ritals !!!

    By Anonymous Anonyme, at 14:56  

  • A catherine et Barbara: On est bien d'accord, je devais refuser tout cela ;o)
    Des Anglais(es)!!!!

    By Blogger Joe, at 21:32  

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