All blacks (dimanche 19 novembre 2006)
Ce jour, je décide de me reposer. Je calme les ardeurs. Je cours, je donne cours, je vais de droite à gauche, mais poser ses valises fait du bien aussi. Surtout que hier, je n'ai pas ménagé ma peine.
Comme tous les samedis, j'ai commencé par mes trois heures de cours (et oui, le samedi aussi). J'ai ensuite filé vers Kew Gardens.
Les gens devaient être particulièrement joyeux de cette journée encore et toujours ensoleillée. Je ne compte pas le nombre de personnes qui ont bavardé avec moi sur les Gardens Terrace ou le jardin botanique, qui m'ont conseillé sur le meilleur itinéraire, moi avec ma carte London AZ en mains. Il y a eu d'abord ce jeune couple, qui m'a invité à venir même en automne pour visiter le Kew Gardens car il y a tant à voir de magnifique que les jardins peuvent se visiter en toutes saisons. Ils m'ont appris quelque anecdotes, comme cette vieille dame aussi qui, m'entendant parler avec le jeune couple sur l'intérêt d'aller au Garden Terrace, m'a appris que Mick Jagger y avait une maison. Elle m'expliquait aussi les marches qu'elle faisait avec ses enfants pour traverser le parc Richmond Hill, lorsque plus jeune, ils venaient s'y promener.
Et le soir, avant de rentrer, un vieux monsieur de 83 ans m'accoste. Il voulait bavarder. Il connaissait l'allemand et un peu de polonais, mais pas le français et tout penaud, il m'avouait qu'il n'avait plus la mémoire pour apprendre une langue.
Le soir, la vie sociale continuait, en retrouvant le copain qui avait partagé bien malgré lui pendant quelques semaines l'appartement de l'indien. Il avait préparé le repas dans son nouvel appartement, à Willesden green (heureux homme qui vit dans le nord) et me proposait d'aller assister avec un de ses flatmates au sport national anglais et français -après le football-: le rugby. Je ne suis pas un adepte de ce sport de brutes pour nez cassé, mais finalement, autant ne pas rater cette occasion, d'autant que le match opposait l'équipe néozélandaise « All Blacks » aux « Bleus » de France.
Je dois admettre que je m'y suis bien amusé, autant pour l'ambiance du pub (pas de bagarre, incroyable), entre autre grâce à une néozélandaise quelque peu exubérante voulant prouver que son équipe était la meilleure (je m'en fiche, je suis belge!), qu'au match plaisant à suivre.
Il y a quand même de la technique et de la stratégie dans ce sport!
Nous avons encore prolongé dans un bar, à Chelsea, pour retrouver le même Italien extravagant de la fois passée.
Mais je me suis arrêté là. A minuit, je ne suivais plus rien des conversations.